Les alentours de la Bouille offrent des buts de promenade inépuisables.
Voici donc quelques curiosités dans les communes limitrophes du village :
1 - Moulineaux
2 - La Maison Brûlée
3 - Caumont
4 - La Fôret de la Londe
5 - La Boucle de Roumare
1 - MOULINEAUX
Moulineaux doit son appellation à la présence de nombreux moulins à eau situés à l'entrée du village, le long de la petite rivière. L'histoire de ce charmant bourg est intimement liée à celle de La Bouille puisque Moulineaux a été rattachée à la commune de La Bouille de 1813 à 1837 (par décret impérial).
- Les sources |
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On ignore souvent la présence de ces sources, sourdant sous la colline. La petite rivière de Moulineaux, longue de quelques centaines de mètres rejoint la Seine en traversant les prairies.
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- Le manoir des Garin |
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Appelé encore “Manoir des Sources” ou, par erreur, “Manoir des Caradas” ou “Carradas”, ce logis fut construit au XVIème par Jean III Garin, Seigneur de Moulineaux et conseiller au parlement de Rouen. La chapelle du XVIème siècle, remarquable, possède une coupole décorée de peintures murales représentant les ancêtres du propriétaire, notamment Jean Garin Ier, dit Carados (d'où la confusion), ainsi que les armoiries de Marie Le Pesant, grand-tante de Pierre Corneille. |
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A ce jour le “Manoir des sources” est devenu un restaurant réputé et un lieu de cérémonies familiales. |
- L'église |
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L'église fut fondée au début du XIIIème siècle par Blanche de Castille, qui y fit un pèlerinage en 1242 accompagnée de Louis IX et de Marguerite de Provence. Blanche pria afin d'obtenir un fils et ses vœux furent exaucés peu de temps après. A cette occasion, les illustres visiteurs firent don à l'église d'une superbe verrière (restaurée en 1855) occupant le fond de l'abside et représentant sur un des médaillons, les trois personnages agenouillés devant l'apôtre Jacques.
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Une brouille s'ensuivit entre les deux communes, La Bouille se faisant prier pour rendre ce qu'elle considérait comme désormais siennes. |
- Le monument du Qui-vive |
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Le monument aux soldats morts en 1870-1871 “Qui-vive” fut élevé en 1901 à la mémoire des combats héroïques qui eurent lieu à cet endroit en décembre et janvier 1870-1871, le monument du Qui-Vive représentant le château défendu, est l'œuvre de Messieurs Foucher père et fils, avec l'aide d'Albert Lambert père.
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- Le château de Robert le Diable
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Bâti au sommet des falaises de Moulineaux, le château de Robert le Diable, dont l'imposant donjon domine la boucle de la Seine, offre une magnifique vue s'étendant jusqu'à Rouen. Le château est édifié au XIème siècle. Son emplacement exceptionnel lui permettant de contrôler l'entrée de Rouen, en fait un point stratégique et lui occasionnera, au fil des ans, de nombreuses destructions. |
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Le château de Robert le Diable fait partie de la mémoire collective de l'agglomération. Des générations et des générations d'écoliers et de familles l'ont visité, s'y sont promenées, y ont pique-niqué. Mais depuis 2003, pour raison de sécurité, le site est fermé.
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- Le château du Rouvray
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- Le château de la Croix-Bizet |
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Étrange histoire que celle de cette grosse bâtisse baptisée pompeusement « château », sur laquelle le destin semble s'être acharné.
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Son emplacement stratégique sur l'axe Rouen / Bourgtheroulde / Bourg-Achard lui valut d'être le théâtre d'événements dramatiques lors des différents conflits.
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- La Chapelle Saint-Christophe
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3 - CAUMONT
- L'allée des châteaux
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Peu de touristes connaissent ce ravissant petit chemin (G.R23) sentier de grande randonnée, qui dessert, sur les falaises de Caumont, plusieurs propriétés de la fin du XIX e dont les fenêtres s'ouvrent sur le splendide panorama de la Boucle de Roumare.
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- Les grottes de CaumontIl est établi que, depuis des temps très anciens, les grottes de Caumont furent exploitées comme carrières :
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L'exploitation de la pierre ayant cessée,
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- L'Eglise |
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La nef romane de l'église Notre-Dame-de-l'Assomption de Caumont, datant du début du XIIe siècle, comporte quelques assises de moellons placées en arête de poisson. Le chœur à chevet plat du XIIIe siècle est en blocage de moellons, mais les angles, portes et baies, sont garnis de pierre calcaire provenant des carrières exploitées sur le territoire de la paroisse. |
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La tour carrée en pierre du début du XVIe siècle est restée inachevée. Elle offre un départ de voûte sur nervures reposant sur des culots à têtes d'animaux.
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- Le château de la RonceLe dernier château que l'on aperçoit sur le quai à Caumont est relativement récent, il a été construit au début du XX e siècle à l'emplacement même et selon les plans d'une autre bâtisse ayant brûlé accidentellement en 1894.
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4 - LA FORET DE LA LONDE
La situation de la forêt de la Londe fermant l'isthme très étroit que forme la boucle de la Seine au sud de Rouen est unique.
Voir le site de La Londe
L'histoire s'est à maintes reprises intéressée à ce site stratégique.
À commencer par la préhistoire, puisque l'on a retrouvé dans la forêt de nombreux outils : racloirs, pointes de flèches, haches… datant du paléolithique.
Les vestiges gallo-romains de notre forêt, prouvent qu'une vie sédentaire s'y développa.
La terre à pots en forêt de La Londe
La « Terre à Pots » est connue depuis l'époque gallo-romaine mais n'a été exploitée par les potiers d'Infreville qu'à partir du 16e siècle jusqu'en 1870.
Il ne reste aujourd'hui que des étangs aux abords abrupts et glissants formés sur d'anciennes carrières d'argile très râre qui avait la faculté de blanchir lorsqu'elle ce trouvait chauffée.
Les pavés blancs des couloirs de la ligne n°1 du métro de Paris, début 20ème, ont été réalisés avec cette argile.
Voir le site de
l'Association Tuiles Poteries Briques du Roumois
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Au Bosgouët, il existe une pierre, désignée selon les auteurs parfois comme dolmen, parfois comme menhir : La « pierre tournante » (ou pierre de Malmain ). La légende veut qu'elle tourne sur elle-même tous les ans à Noël.
L'époque gallo-romaine surtout a laissé de nombreux vestiges dans la forêt de la Londe, il suffit pour s'en convaincre de consulter une carte d'état major : ruines ensevelies, fanum, vestiges…y foisonnent.
De nombreuses mosaïques, vases, armes, médailles, monnaies… ramassés dans les bois, sont pour la plupart aujourd'hui conservés au Musée de Rouen et de Caen.
Sesterce romain en bronze frappé en l'an 180 sous le règne de l'empereur
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En 1896, Monsieur Power, découvre à la lisière de la forêt, sur la commune de Saint-Ouen de Thouberville, la « villa romaine », ruines d'un temple carré gallo-romain de 12 m de côté, avec un large perron donnant accès à un sanctuaire comportant une riche décoration murale.
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Par la suite, la marque de l'homme dans ce splendide site sera moins artistique : il s'agit essentiellement de souvenirs de combats qui s'y sont déroulés en 1870 et durant la dernière guerre : trous d'obus et de bombes, carcasses de véhicules militaires … plusieurs monuments à la mémoire des soldats tués sont érigés dans la forêt.
5 - LA BOUCLE DE ROUMARE
La magnifique Boucle de Roumare renferme de très nombreuses curiosités touristiques :
sa forêt domaniale, ses prairies humides ainsi que ses monuments remarquables :
(abbaye Saint-Georges de St Martin de Boscherville, Manoir de Villers, colonne Napoléon au Val de la Haye… pour ne citer que les plus connus).
C'est un lieu de promenade inépuisable pour les touristes séjournant à La Bouille.
Abbaye de Saint-Georges
Manoir de Villiers
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Sahurs
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La chapelle de style gothique surmontée d'un fin clocher date d'environ 1520, sans doute terminée par les soins
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